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Etat des lieux d’entrée en contrat de location : tout savoir et ne rien oublier !

L’étape qui suit généralement la signature d’un contrat de bail avec un locataire est celle de l’état des lieux d’entrée. Fortement conseillé, il n’est pourtant pas obligatoire.

Luxembourg : 1 condition qui rend obligatoire l’état des lieux

La loi luxembourgeoise oblige la réalisation d’un état des lieux de début de bail à la condition qu’une garantie locative (ou caution) soit incluse au contrat, ce qui est presque toujours le cas surtout lorsque le bailleur passe par les conseils d’une agence immobilière.

On rappelle toutefois qu’au Luxembourg, l’article 5 de la loi modifiée du 21 septembre 2006 relative au bail à usage d’habitation réglemente la garantie locative en prévoyant un montant maximum de 3 mois de loyer.

Protégez votre client propriétaire et le locataire

Réaliser un état des lieux d’entrée est bénéfique pour les deux parties. Premièrement parce qu’il sera effectué en présence de chacun (ou avec l’agent immobilier, mandaté pour représenter son client), et signé par toutes les parties. La signature vaut accord des constats spécifiés.

Deuxièmement parce que si aucun état des lieux d’entrée n’a été réalisé, la loi prévoit que le locataire est présumé avoir reçu le logement en bon état et qu’il doit le remettre dans le même état (sauf preuves de dégradations qu’il aurait répertorié au moment de son arrivée). De l’autre côté, le propriétaire et son agence ne pourront pas utiliser la garantie locative pour pallier à des dégradations éventuelles constatées en fin de bail.

Des états des lieux simplifiés pour les agents immobiliers

Si un propriétaire bailleur peut se permettre de réaliser un état des lieux de temps en temps pour un seul logement qu’il offre en location, pour les agents immobiliers, la musique est toute autre.

Un état des lieux demande du temps et de l’organisation, sans compter le côté exhaustif que votre client bailleur ne vous pardonnera pas en cas de litige avec le locataire.

Pour réaliser un état des lieux dans les règles de l’art et de manière ultra simple, le portail immobilier IMMOTOP.LU propose la solution homePad, pour réaliser vos états des lieux sur tablette numérique. Le procédé a l’avantage de fonctionner hors connexion, et la tablette vous permet de prendre des photos en cours de constat. La meilleure manière de répertorier une dégradation existante en l’immortalisant via la photographie à l’instant T. En fin de visite, chaque partie signe sur le document et en reçoit une copie directement sur l’adresse email qu’elle aura renseignée.

Une solution simple et efficace qui rassurera le client, le locataire et l’agent immobilier !

Intéressé par homePad ? Découvrez-le ici et bénéficiez de 3 crédits offerts pour tester gratuitement la solution !

Avis clients : une plue-value incontestable pour vendre !

En tant qu’agent immobilier, vous rencontrez beaucoup de monde, et vous suivez les projets immobiliers de nombreux clients. Un client satisfait de vos services parlera positivement de vous dans son entourage … alors encouragez-le aussi à poster une recommandation sur internet ! Que ce soit sur votre propre site web, sur votre page Facebook ou sur votre fiche Google par exemples, les recommandations que vous aurez obtenues seront visibles par vos prospects futurs, et pourraient bien vous permettre d’en convertir plus d’un en client !

  • Le bouche à oreille, marketing inégalable : d’après une étude américaine réalisée en 2015, plus de 83% des consommateurs font confiance à une marque ou une entreprise si elle est conseillée par des amis ou par la famille, et 66% des personnes interrogées disent prendre en compte les avis clients trouvés sur internet malgré qu’ils soient rédigés par des étrangers.
  • Cibler les jeunes : les nouvelles générations connaissent parfaitement internet et y jètent régulièrement un oeil avant de prendre une décision. Vous gagnerez certainement leur confiance si d’autres personnes de leur âge déposent des commentaires positifs sur vos services. A l’inverse, l’absence d’avis rend méfiant, donc sollicitez vos clients contents !
  • Valoriser vos clients et leurs avis : un client qui a la parole en est généralement reconnaissant. Si vous prêtez attention à son avis et son expérience, il aura un sentiment positif vis à vis de vous, et ce même s’il était mécontent au départ. Le fait de l’écouter peut inverser la tendance.
  • Plus de visibilité : tous les avis recueillis sur internet sont autant de contenus uniques qui vous permettront de progresser en termes de visibilité et de référencement naturel.
  • 1 avis client déposé = 1 client potentiel. Le temps que vous prendrez pour encourager la rédaction d’avis pourra être rapidement amorti si vous gagnez ne serait-ce qu’un nouveau client grâce aux témoignages obtenus.
  • Booster votre équipe et vos actions : On ne se mentira pas, des avis positifs font toujours plaisir à lire. Plus les « merci » seront nombreux, plus vous voudrez en avoir d’autres. Vous-mêmes et toute votre équipe n’en serez que plus motivés !
  • Analyser pour s’améliorer : n’oublions pas non plus que les avis nuancés devront vous permettre de vous améliorer et de corriger vos erreurs pour ensuite satisfaire les clients suivants !

Agents immobiliers : grandir grâce au digital !

Au Luxembourg, les agences immobilières sont particulièrement nombreuses. Certaines profitent du bouche-à-oreille, mais la majorité doit s’appliquer dans une communication parfaite, et rivaliser d’idées pour se différencier du voisin.

Voici quelques astuces pour vous aider à sortir du lot en vous appuyant sur le digital, votre première source de visibilité aujourd’hui !

  • site web en responsive design : avoir un site internet, c’est bien. Avoir un site qui s’adapte à toutes les tailles d’écrans (smartphones, tablettes), c’est mieux ! Alors regardez à quoi ressemble votre site sur un mobile, et prenez vos dispositions en fonction ! Commencez par contacter les portails immobiliers atHome et IMMOTOP.LU qui proposent ce service, et comparez leurs offres et tarifs pour choisir le meilleur.
  • expertise locale : vous êtes le meilleur dans votre domaine et sur votre secteur géographique ? Faites-le savoir en rédigeant des contenus pour votre site, des posts et publications sur vos réseaux sociaux. Cela rassurera vos visiteurs qui vous contacteront plus volontiers.
  • publicité en ligne : réseaux sociaux, emailings, campagnes sur Google … Soyez visible, mais surtout, mesurez l’impact de votre communication grâce aux outils Analytics qui existent !
  • emailing et newsletter : vous disposez d’adresses emails, utiles pour contacter vos prospects et clients. Utilisez-les aussi (si vous en avez demander l’accord au préalable) pour envoyer des emails à vos contacts ! Ils se souviendront de vous lorsqu’ils en auront besoin, et voir que vous êtes toujours à la page dans votre domaine vous donnera des crédits supplémentaires pour engager la discussion le jour venu.
  • contrats exclusifs : vous avez des contrats exclusifs ? Faites-en un maximum de communication et multiplier les supports. Votre client appréciera mais vous pourrez aussi attirer de nouveaux mandats exclusifs en montrant vos supports de communication à de nouveaux prospects !
  • vidéos : plus visuelles encore que les photos, les vidéos permettent de faire le tour d’un bien immobilier en moins d’une minute. Lancez-vous si ce n’est pas déjà le cas. Là encore, les portails immobiliers du Luxembourg proposent des solutions, comparez les prix !
  • réactivité : les personnes qui vous contactent par emails ou via les réseaux sociaux attendent de vous une réactivité importante. Ne les laissez pas filer et prenez le temps de répondre rapidement ! Ce sera d’autant plus de chances pour les convertir en clients.

Le digital demande d’être à la page, certes, mais aussi d’avoir du temps. Faites-vous accompagner par des professionnels dans leurs domaines mais aussi dans l’immobilier (portais tels que IMMOTOP.LU ou atHome) pour optimiser vos chances de réussir. Ils ne pourront pas répondre à vos contacts à votre place, mais pour ce qui est des sites web, vidéos ou réseaux sociaux, ils pourront vous aider ! Contactez-les et surtout, comparez leurs offres pour choisir le meilleur rapport qualité/prix !

Se rapprocher pour signer un mandat

En tant qu’agent immobilier, vous voyez beaucoup de monde. Des personnes pressées d’acquérir ou de vendre, indécises, passives … En discutant avec elles, vous allez naturellement les classer dans une certaine catégorie selon ce que vous allez entendre et comprendre. Mais ensuite, comment traiter tous ces contacts pour les transformer en clients ?

Etape 1 : Catégoriser

La première chose à faire est d’enregistrer dans votre CRM immobilier tous les détails pour chaque profil. Faites-le tant que tout est frais dans votre mémoire. Car après 4-5 contacts de plus, vous risquez de mélanger les informations, et dans 2 jours vous n’y verrez plus clair du tout.

Ensuite, classez ces profils selon 4 catégories :

  1. les prospects actifs et justes
  2. les prospects actifs mais éparpillés
  3. les prospects inactifs et justes
  4. les prospects inactifs et éparpillés

Les prospects actifs sont ceux qui cherchent à vendre ou acquérir un nouveau logement rapidement. Vos actes, vos paroles et vos propositions devront donc être mesurés afin d’aller tout à fait dans leur sens, de bien comprendre leurs attentes et de leur proposer les meilleures solutions.

Les prospects inactifs attendent la bonne occasion. Du fait qu’ils ne sont pas pressés, ils seront aussi plus exigeants et risquent d’être durs en affaire. A vous de trouver la meilleure combinaison.

Les prospects dits « justes » ou « éparpillés » renvoient aux personnes qui s’intéressent au prix du marché. Elles ne vendront ou n’achèteront pas au même prix à Luxembourg-Kirchberg qu’à Dippach. Selon ce niveau de connaissance du prospect face à vous, vous allez devoir donner davantage de votre personne pour rassurer et convaincre.

Prenez en compte cet ordre afin de prioriser vos actions, 1 étant le prospect le plus susceptible de travailler rapidement avec vous (actif et juste), et 4 étant le moins intéressant à court terme (inactif et éparpillé).

Etape 2 : Le moyen de communication

Il n’y en a pas des tonnes. Ceux que vous utilisez tous les jours dans le privé seront tout aussi utiles pour votre agence immobilière : téléphone, email, SMS.

  • Le téléphone est pratique, peu cher, mais demande beaucoup de temps de préparation. Il peut aussi être perçu comme assez intrusif et dérangeant. Difficile d’appeler un prospect au moment exact où il est disponible.
  • L’email reste un bon moyen de communication, mais tout le monde en reçoit si souvent que le taux d’ouverture n’est pas forcément à votre avantage, surtout pour une personne pressée dans son projet immobilier.
  • Le SMS, par contre, est rapide à faire, et est généralement toujours lu. Une solution idéale pour éveiller la curiosité ou susciter un rappel.

Etape 3 : l’approche commerciale

Vous avez entré un nouveau bien à vendre ou à louer, ou un nouveau contact qui remplit parfaitement les critères de sélection d’un de vos clients ? Grâce à votre CRM, vous savez exactement qui contacter.

En fonction de votre classement de 1 à 4, votre message doit être le meilleur possible.

Ainsi pour un prospect actif et juste qui remplit les conditions, votre approche devra être rapide, soignée et personnalisée. Un SMS entamera la discussion, et l’envoi de plus d’informations par email ainsi qu’un appel téléphonique devraient engager les négociations si vous avez vu juste. Pour ce prospect ultra qualifié, tâchez d’être le plus disponible et le plus réactif possible.

Pour les catégories 2 et 3, vous devrez aussi personnaliser le message mais l’ordre des priorités vous rappellera de ne pas y passer trop de temps. Favoriser l’email et l’appel téléphonique pour prendre contact.

Pour la dernière catégorie, restez en contact par email, et veillez à rester au fait quant aux attentes de ce prospect. S’il venait à passer en 1ère catégorie sans vous en rendre compte, vous passerez probablement à côté d’un client.

Dans tous les cas, optimisez votre CRM et établissez une hiérarchie que tous les membres de votre agence immobilière utilisera. Vous pourrez ainsi identifier les meilleures opportunités pour vous et personnaliser les messages pour vous donner plus de chances !

La visite libre pour attirer de nouveaux clients

En Amérique du Nord, la visite libre menée par les agents immobiliers est très courante. En Europe, elle est plutôt peu connue et il est rare au Luxembourg que les agents immobiliers utilise ce procédé pour vendre un bien immobilier de leur portefeuille. Aujourd’hui, on vous dit pourquoi ça fonctionne si bien et pourquoi vous devriez le faire !

Mais d’abord, qu’est ce que c’est au juste ?

La visite libre est en quelque sorte un outil de promotion. L’agent immobilier qui veut lancer une visite libre en parlera largement autour de lui, sur son site web, sur ses réseaux sociaux, il en fera de la publicité dans le but de toucher et d’attirer le maximum de monde.

L’idée est de faire les « portes-ouvertes » du bien mis en vente, sur quelques heures ou une journée complète. D’un côté, ça vous fait gagner un temps précieux car vous n’aurez pas besoin de faire le déplacement pour plusieurs visites. D’un autre côté, le propriétaire actuel vous dira sûrement merci car n’ayant pas besoin de faire le grand ménage à chacune de vos visites programmées. Et surtout, les gens intéressés par l’annonce n’auront aucun complexe à prendre contact et à venir découvrir l’objet de la vente.

Quels sont les principaux avantages ?

En tant qu’agent immobilier menant la vente, vous allez faire la publicité de la visite libre. Cela va attirer les curieux, et les intéressés. Avec de jolies photos, un prix attractif et une localisation convoitée, vous allez certainement pouvoir attirer une ou plusieurs dizaines de personnes étant donné la forte demande au Luxembourg. Une fois sur place, ces personnes pourront visiter librement, poser leurs questions … et constater que visiblement, la concurrence sera rude. Si dans ce lot de visiteurs l’une des personnes est réellement intéressée, elle pourra réaliser une offre rapidement par crainte de se faire doubler par quelqu’un d’autre.

Les visites libres ont aussi la particularité de délier les langues. Un couple en visite privée avec vous aura peut-être plus de mal à vous donner son avis sincère sur le bien à vendre. Alors qu’entourer d’autres personnes, profitant du séjour pour discuter et donner leurs avis, les visiteurs échangeront plus naturellement et vous pourrez y pêcher des informations précieuses. Pour optimiser cet effet de détente, apportez quelques douceurs pour qu’en fin de visite, les acheteurs potentiels ne partent pas tout de suite. Ils pourront discuter avec les autres visiteurs, mais aussi avec vous. Ils hésiteront moins à vous poser leurs questions. Et les faire s’asseoir dans un logement qui les intéresse pourra leur donner l’impression d’être « comme à la maison » et finir de déclencher le coup de coeur.

Les visites libres pourront développer vos contacts. Premièrement, avec tous les acheteurs potentiels qui se déplaceront : s’ils visitent ici, ils pourraient avoir besoin de vous pour une vente ailleurs. Questionnez, développez et enregistrez chaque contact. Vous pourrez le rappeler plus tard si un bien de votre portefeuille lui correspond mieux que l’objet de la visite libre. Deuxièmement, avec les gens du quartier : commencez la promotion de la visite libre en informant les gens autour du logement. Certains seront peut-être intéressés, pour eux ou leurs proches. Vous pourrez également y rencontrer des personnes qui cherchent aussi à vendre, et qui pourraient avoir besoin de vous pour vendre mais aussi pour acheter ailleurs !

Voilà, la visite libre n’a plus aucun secret pour vous ! Le principal est de faire le maximum de communication autour de l’événement pour toucher le plus grand nombre. Et même si la vente n’est finalement pas déclenchée tout de suite, vous aurez pu développer vos contacts ainsi que la notoriété de votre agence !

Agents immobiliers et nouveaux comportements clients

Avec les habitudes liées à Internet, et notamment trouver l’information ou la réponse qu’on cherche en 2 temps 3 mouvements, on devient de moins en moins patient. On attend des réponses très rapides comme si la personne ou le professionnel de l’autre côté de son écran n’avait que ça à faire. Et souvent on se surprend à s’impatienter alors qu’en réfléchissant, cela ne fait que quelques heures que notre email est parti à la recherche d’infos.

Bref, Internet nous donne tout, tout de suite ou très vite. Et vu la proportion de recherches immobilières effectuées sur les ordinateurs et les mobiles, les professionnels immobiliers doivent réussir à s’adapter s’ils veulent développer de nouveaux clients.

Une étude Docusign, présentée au salon New York Real Estate 2017, recense les retours de 476 agents immobiliers sur le changement des mentalités ressenties auprès des contacts clients et prospects.

D’après cette étude, 78% des agents immobiliers estiment qu’il leur faut répondre en moins d’une heure pour satisfaire les clients. Et 76,5% d’entre eux sont donc bien conscients qu’ils doivent être beaucoup plus rapides dans leurs échanges qu’il y a 5 ans.

A la question des moyens utilisés pour contacter un agent immobilier, les professionnels remontent que 89% des clients utilisent les SMS, 82% les emails, 62% décrochent leur téléphone et 8% passent par les réseaux sociaux.

Au sujet de l’information, les internautes utilisent les moyens du web et les agents immobiliers se retrouvent face à des clients ou prospects qui savent de quoi ils parlent. Par rapport à il y a 5 ans, +78% des clients ont en mémoire une liste précise de biens que l’agent propose, les propriétaires qui souhaitent vendre sont 51% de plus à réaliser une simulation sur un outil en ligne avant de rencontrer le professionnel de l’immobilier et les acheteurs sont 48% de plus à s’être informés sur le processus d’achat d’un bien immobilier.

Vos clients et prospects sont à un clic de vous contacter. Faciliter leur la tâche en précisant vos coordonnées partout (site web, Google, réseaux sociaux, …) mais surtout, faites le maximum pour leur répondre dans les meilleurs délais ! Restez connectés, activez vos notifications, soyez attentifs … Il y a fort à parier que pour un bien identique, l’internaute qui contacte deux agences se tournera davantage vers celle qui leur apportera le plus rapidement les réponses qu’ils cherchent (de façon professionnelle et complète !).

Créer un logo et un site internet pour votre agence immobilière

Lorsque l’on ouvre son agence immobilière ou que l’on souhaite la développer, on est rapidement tenté de re-designer son logo et/ou de créer son site internet. Certains d’entre-vous ont certainement fait appel à une agence de communication, à un freelance ou encore à un ami maitrisant les subtilités des logiciels graphiques. Chacune de ces solutions aura un coût plus ou moins élevé, mais qu’en est-il de la qualité et de la sécurité ? Si créer son logo ou son site web semble simple vu de l’extérieur, il existe certains pièges à éviter et de nombreuses lois à respecter.

Logotypes et typographies

Agence de comm, freelance ou personne de confiance, dans tous les cas, signez un contrat. Car même si votre voisin de pallier maîtrise complètement les logiciels graphiques, les employer « au black » ne vous protègera pas si un litige devait éclater. La responsabilité déontologique d’un professionnel l’oblige à vérifier que sa création est originale dans le sens où le logotype doit être unique. Si votre prestataire vous fournit un logotype « plagié » (cela est rare mais peut arriver), vous serez en droit de vous retourner contre lui car la faute ne vous incombera pas à condition de ne pas avoir été mis au courant de la supercherie.

Autre aspect très important : quelle typographie choisir ? Au delà de l’aspect esthétique, il faut considérer l’aspect légal. De nombreux sites proposent de télécharger des typographies dites « gratuites ». Cependant, ne tombez pas dans le piège ! N’importe quel individu peut déposer une typographie sur un site de téléchargement gratuit sans que cette typo ne lui appartienne. Une typographie est comme une photographie ou une musique : sauf exceptions, elle se paye ! Vous devez contacter la fonderie propriétaire de la typographie, facilement trouvable sur internet, lui demander une autorisation par email et payer les droits d’utilisation si nécessaire.

Attention, un téléchargement gratuit ne veut pas dire usage gratuit ! Grosso modo, vous avez le droit de télécharger une typo gratuite mais vous n’avez pas le droit de l’utiliser comme bon vous semble. Il existe différentes licences qui vous confèrent ou non certains droits d’utilisation : usage personnel, usage éditorial (uniquement pour des textes ou articles), usage commercial (pour vos documents commerciaux ou tout autre outil vous aidant à la vente) et usage publicitaire (que ce soit pour le web, des affiches ou une publicité TV. Les tarifs pour un usage publicitaire dépendent souvent du nombre de personnes potentiellement touchées par le support). Pour la création de votre logo (et de tous vos supports d’entreprise d’ailleurs), ne prenez pas de risque et protégez-vous : faites automatiquement une demande par email pour avoir une preuve écrite du droit d’utilisation de la typo que vous aurez choisie.

Choix du logotype

Une marque ne s’arrête pas à un nom. Sont considérées comme marques des mots, des chiffres, des symboles, des expressions, des sons, des dessins ou encore un mix de textes et de visuels. Attention cependant à respecter le domaine d’activité de votre marque : impossible pour vous de déposer la marque « L’épicerie » avec le dessin d’une pomme si vous êtes une agence immobilière. Il faut être créatif, mais il ne faut pas tromper le consommateur final sur la nature de votre activité.

Si un logotype étranger vous plaît, vous pourriez vous dire que vous avez le droit de le reproduire puisqu’agissant sur un territoire géographique différent. Pour autant, copier le logotype d’une société en Italie (exemple) pour l’utiliser au Luxembourg n’est pas autorisé. Vous pouvez vous en inspirer très subtilement mais pas question de produire une copie conforme même si le lieu et le domaine d’activité sont différents des vôtres. Et c’est encore plus vrai si la société en question est une franchise internationale et a potentiellement déposé son logo dans le monde entier.

Nom de domaine de votre site internet

Pour débuter, développer ou « rafraîchir » votre agence immobilière, vous allez certainement prévoir un site internet. Première étape incontournable : le choix de votre Nom de domaine, c’est-à-dire l’adresse URL de votre site. Ce nom doit être le plus proche possible de votre Nom Commercial mais il doit surtout être disponible ! En effet les Noms de domaines sont « uniques » dans le sens où il est techniquement impossible d’avoir deux adresses URL identiques. Si le nom de domaine que vous convoitez est déjà pris, vous n’avez pas d’autre choix que d’en choisir un autre. Par exemple si « agence-schmit.lu » renvoie déjà vers un site, vous devrez essayer « agence-schmit-diekirch.lu » ou une autre alternative même si vous vous appelez bien Agence Immobilière Schmit et que vous exercez au Luxembourg. Dans le cas où vous souhaitez réclamer une adresse URL usurpée, vous pourriez avoir gain de cause à condition de pouvoir prouver que votre marque a été déposée avant votre concurrent direct (ou homonyme, ou dénomination sociale proche).

Sachez qu’un nom de domaine se loue pour une durée déterminée et que vous devrez renouveler la location à la date d’échéance sous peine de vous le faire « voler » par quelqu’un d’autre.

De plus, pensez éventuellement à réserver votre nom de domaine avec d’autres extensions, notamment pour la Grande-Région en prenant les .lu, .fr, .be et .de si possible. Plusieurs plateformes en ligne permettent d’effectuer les démarches pour la création et la location de votre nom de domaine.

Créer son agence immobilière : dénomination sociale & nom commercial

Vous êtes agent immobilier et vous souhaitez créer votre société au Luxembourg ? Pour votre inscription au Registre de Commerce et des Sociétés, vous devrez fournir un nom pour votre entreprise. Ne tombez pas dans le piège  : entre Dénomination Sociale et Nom Commercial, le choix peut être restreint et vous ne pourrez pas forcément choisir ce que vous voulez !

Différence entre dénomination sociale et nom commercial

Tout d’abord, précisons la différence entre votre Dénomination Sociale et votre Nom Commercial. Votre Dénomination Sociale correspond à la société que vous créez et au nom relatif que vous déposez au Registre de Commerce et des Sociétés. Ce sera le nom officiel de votre entreprise que vous devrez obligatoirement utiliser dans votre activité. 

Votre Nom Commercial peut être assimilé à une marque. Il peut être similaire à votre Dénomination Sociale ou diamétralement différent notamment si vous exploitez plusieurs entreprises donc plusieurs marques. Votre Nom Commercial a donc tout intérêt à être déposé pour ne pas vous le faire « voler » par votre concurrent.

Pour schématiser avec des noms connus, on peut donner l’exemple de Nestlé (la dénomination sociale) qui possède les marques (ou « noms commerciaux ») Maggi, KitKat, Nescafé, Herta, etc. Ou l’exemple de Ferrero, qui possède les marques Kinder, Nutella, Mon Chéri, Tic Tac, etc. Notons cependant que dans ces exemples de noms très connus, les marques ont tellement pris d’envergure qu’elles sont devenues des dénominations sociales qui ont elles-mêmes recréées des marques (dans l’exemple de Kinder, il y a les nouvelles marques Kinder Surprise, Kinder Bueno, Kinder maxi …)

Afin qu’une nouvelle marque puisse être enregistrée, il faut qu’elle soit disponible au niveau national ou international. Au Benelux, il n’existe plus de dépôt national, la protection couvrant les territoires des 3 pays (Belgique, Pays-Bas, Luxembourg). Le droit à la marque Benelux s’acquiert par le premier dépôt effectué auprès de l’Office Benelux de la propriété intellectuelle.

Litiges concernant la Dénomination Sociale et/ou le Nom Commercial

Cas pratique : Vous vous appelez Monsieur ou Madame Schmit et vous souhaitez ouvrir l’agence « Immobilière Schmit ». Après tout, c’est votre nom et vous êtes agent immobilier, vous avez donc bien le droit d’appeler votre agence ainsi non ? Et bien justement, la réponse est non. Vous devez au-préalable vérifier qu’aucune agence immobilière agissant sur la même zone géographique que vous n’ait déjà déposée cette dénomination sociale (ou un nom commercial similaire à celui que vous voulez choisir). Le plus simple est d’aller vérifier par vous même sur www.rcsl.lu qui répertorie toutes les sociétés déclarées au Grand-Duché du Luxembourg. Les noms commerciaux sont généralement repris dans les documents liés à la dénomination sociale.

Dans la plupart des cas, vous pourriez très bien cohabiter avec une agence homonyme. Mais si votre confrère ne le voit pas d’un bon œil, vous pourriez rapidement vous retrouver devant le tribunal avec en prime une belle amende et une condamnation pour concurrence déloyale.

Si vous deviez vous retrouver dans une telle situation, pour limiter les dégâts vous devrez reconnaître avoir « copié » même si cela n’était pas volontaire, et vous engager à changer votre dénomination sociale ou votre nom commercial sur tous vos supports malgré le coût important que cela représentera pour vous.

Afin d’éviter toute déconvenue, nous vous conseillons d’anticiper et de vérifier à l’avance la disponibilité de la dénomination sociale et du nom commercial. Il en est de votre devoir légal. Si les noms choisis sont déjà pris mais que vous y tenez vraiment, vous pouvez tenter un arrangement avec votre homonyme et signer un « accord de coexistence » qui délimitera vos secteurs géographiques et services respectifs.

Sachez toutefois que même avec un accord de coexistence, posséder le même nom qu’une entreprise concurrente risque d’apporter la confusion dans l’esprit des clients, de vos partenaires ou prestataires. Vous avez donc tout intérêt à ne pas trop imiter vos concurrents afin de vous démarquer réellement.

3 fois plus de chance de vendre avec un agent immobilier

Les particuliers se demandent souvent s’il faut ou non passer par un agent immobilier pour vendre ou acheter un logement. Si le prix en vaut la chandelle. Combien de temps cela leur ferait gagner. Une étude menée en France et publiée fin 2014 met en évidence l’intérêt de passer par un professionnel de l’immobilier pour un projet d’achat ou de vente.

Le but de cette étude a été de montrer la différence de résultat selon que le particulier passe par une plateforme de particuliers à particuliers sur internet ou par un professionnel tel qu’un agent immobilier.

Alors oui, la commission d’agence peut s’avérer élevée, alors que la plateforme PAP est gratuite. Mais concrètement, est-ce que le gratuit est plus efficace ?

  • 60% des français utilisent à la fois les services d’une agence immobilière et les sites web en ligne de mise en relation entre particuliers
  • Parmi eux, 68% des transactions d’achat ou de vente sont réalisées par un professionnel, contre 19% pour un service PAP et 13% via amis, familles, notaires …
  • Sur 100 acheteurs ayant utilisés une plateforme PAP, 26 ont réalisé l’achat via ce canal.
  • Sur 100 acheteurs ayant privilégier un service d’un professionnel, 79 ont réalisé l’achat via ce canal.

On constate ainsi une efficacité 3 fois plus importante pour acquérir un bien immobilier grâce à un professionnel !

  • Sur 100 vendeurs ayant utilisés une plateforme PAP, 28 ont réalisé la vente via ce canal.
  • Sur 100 vendeurs ayant privilégier les services d’un professionnel, 70 ont réalisé la vente.

Soit une efficacité 2,5 fois plus importante pour la vente d’un bien immobilier !

Les chiffres concernent la France mais les professionnels de l’immobilier au Luxembourg pourront certainement y puiser des idées afin de développer leurs propres arguments de vente.

L’enregistrement d’un contrat de bail n’est plus obligatoire au Luxembourg

Depuis le 1er janvier 2017, les agences immobilières, propriétaires et locataires pourront enfin se mettre d’accord sur l’enregistrement du contrat de bail au Grand-Duché.

Enregistrer son bail : comment et pourquoi ?

Jusque-là, la loi prévoyait que tout contrat de bail écrit, qu’il s’agisse d’un bail commercial, professionnel ou résidentiel, était soumis obligatoirement à son enregistrement et à sa transcription par l’Administration de l’Enregistrement et des Domaines, ou par son Bureau des hypothèques si le bail était conclu pour une période supérieure à 9 ans.

En clair, le principe était de rendre officiel le contrat de bail, et le but était de figer dans le temps la date de début du contrat afin de le rendre opposable aux tiers. Ainsi, aucune des parties ne pouvait ignorer l’existence et le contenu du contrat de bail. Et cela donnait par exemple une assurance et une protection au locataire d’un immeuble mis en vente vis à vis du nouveau propriétaire.

Un droit d’enregistrement était à la charge du demandeur, calculé selon la durée du bail et le montant du loyer notamment.

Ce qui change depuis le 1er janvier 2017

Finalement, le grand public au Luxembourg ignorait souvent ces démarches, et les agents immobiliers n’en parlaient pas forcément ou peinaient à faire comprendre la démarche à leurs clients, pour les propriétaires qui souhaitaient mettre un bien en location ou les locataires qui souhaitaient s’installer.

Dans sa réforme fiscale, le Gouvernement a donc décidé de suspendre l’obligation d’enregistrement et de transcription des baux. Mais ils restent cependant possibles pour continuer de profiter de leur protection. Les frais d’enregistrement et de transcription sont également toujours d’actualité.